La cage aux Folles

Libère ta parole! Cet espace est dédié aux femmes et personnes LGBTQ2S+ du Québec et ailleurs au Canada ayant vécu l'hospitalisation forcée en psychiatrie. Ouvert à quiconque intéressé à partager sur un sujet thématique. Free your voice! This space is to document forced hospitalization in psychiatry of women and LGBTQ2S+ communities across Québec and Canada. Open to everyone as well that want to share on a similar subject.

Fast-food relationnel, vous connaissez ?

Nouveau concept. Pas si nouveau.

Manger, goûter, consommer. Puis, balancer aux poubelles. Que ce soit le pouce ou le cœur, d’ailleurs nos désirs nous appartienent-ils ?

“Comme la nuit, je m’avance dans ce jardin
Aucune fleur debout, pas de parfum
À la fontaine, au chant glacé de son eau
Je sens l’ennemi dans mon dos

Je me tais, j’avance
Dans ce jardin noir de bleu
Le feu au cœur, j’avance
Tous ignorant tout de ce feu

On dit, prie et tout va mieux
Ô mère, prie pour moi si tu peux
Il faut aimer son prochain mais tu vois comme
Un oiseau noir niche au cœur de l’homme

Je me tais, j’avance
Passé, je brûlerai ce pont
Le feu au cœur, j’avance
Les pauvres ne portent même plus de nom

Je suis las, las de pleurnicher
Les larmes ne m’ont rien apporté
Si je devais les trouver endormis
Je tuerai un à un mes ennemis

Je me tais, j’avance
Parmi les fourberies et les tromperies
Le feu au cœur, j’avance
Par les villes foutues, vidées, endormies

Le loup capital veut ta peau
Le monde cupide veut ta peau
Il te fera lâcher tôt la lutte
Toi-même tu guideras ta chute

Je me tais, j’avance
Parmi les on-dit, dans les commérages
Le feu au cœur, j’avance
Il est temps de faire équipage

Leur mépris bientôt te cloue
Un beau matin, tu ne te lèves plus du tout
Quant à moi, au bout je suis
Je veux venger mon père à tout prix

Je me tais, j’avance
Le pas mal assuré dans la pente
Le feu au cœur, j’avance
Toujours ton image qui me hante

Mes compagnons de route, mes sœurs, elles
N’ont pas moins que moi le cœur en flammes
Mais il n’y a pas ici de chapelles
Pour déposer le fardeau de nos âmes

Je me tais, j’avance
Mon chien est à bout, à bout
Le feu au cœur, j’avance
Toujours ton image qui me hante

Maintenant le ciel s’ouvre
On veut se sentir soulagé
Honneur, sagesse et rides
D’aucuns disent que le ciel est vide

Je me tais, j’avance
Sur mon dos, le reste d’un des miens
Le feu au cœur, j’avance
Dans le talon, un mal de dents de chien

La peine semble sans fin
Partout de quoi pleurer, partout
Qui pense que cette peine est feinte
N’à qu’à venir ici prendre le pouls

Je me tais, j’avance
Voilà bien longtemps que je crains
Le feu au cœur, j’avance
De n’être plus qu’un point dans le lointain

Comme la nuit, j’avançais dans ce jardin
Dans la soirée d’été, dans l’herbe chauffée
Pardon madame, j’ai dit pardon madame
Il n’y a plus personne, plus de jardinier

Je me tais, j’avance
Me voilà dans le haut du paysage
Le feu au cœur, j’avance
Au bout du bout, dans le haut du paysage”

Et ce paysage est la carte de nos sentiments, seuls eux le savent. À la dérobade, ils nous guident. Fabriquer, tisser des ponts, parfois les brûler. Refuser le contrat du mariage: se marier. Je me marie aujourd’hui avec la paix.

Si vis pacem, par bellum.

Jesus me parle. Il me dit de te tuer.

Renaître dans le sang.

L’amour qui nous envoie aux fronts, casque bleu-blanc-rouge. Mais toujours, nous résistons.

La ou les, Les ou la.

Une femme se tient debout, seule. Sur son balcon. Les chiens aboient.

Oh, the wind, the wind is blowing
Through the graves, the wind is blowing

Freedom soon will come
Then we’ll come from the shadows

I took my pen, and then vanished…………..

Inside and out, we will survive. I prefer to survive, then life will be beyond. Surrounding.

Like that music that is blowing through the air. And telling us

We have to make a decision.

Aujourd’hui je choisis.

JE refuse la technique.

JE TOI et moi et tua.

Non. Je refuse le bain de sang.

Mon cœur est trop grand comme toi. Je fume pour le rétrécir, l’endurcir. Face à toi, je boucane.

Inutile.

Inutile.

Si tu savais, comme tu m’es utile.

Continue ton armement, la cigarette attend.

Brûle pendant que je me consume.

Je suis ta flamme, celle qui t’attend.

L’auto-destruction n’existe pas. Seulement toi. Tu me détruis.

Petit. Cigarette. Trou du vice.

J’existerai toujours. Sono numantino.

Délire post-partum d’un idéal de pensée.

Panser la pensée et suivre sa route, celle que tu as créé pour me détruire.

Seul JE peut savoir la meilleure destinée d’une fin digne.

Je suis née digne et je mourrai digne.

Entre temps, laisse-moi explorer tes sinueux chemins, ceux de ta psychée.

Je suis femme qui attend, parcourant les labyrinthes de la solitude que pour mieux revenir.

L’origine est simple. Elle n’a tout simplement pas commencé. Elle attend.

Merci pour ton témoignage. Non censuré. / Thank you for your shared experience. Uncensored.

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